Le constat sur lequel est né le projet est que la limitation du stress généré par la reprise du travail est un axe majeur sur lequel accompagner les malades en rémission.
A cette condition, un accompagnement privilégié et individualisé pourra être mis en place afin de redéfinir les besoins, de remettre du sens et de diminuer tant l'appréhension que le sentiment de contrainte de la reprise.
L'enjeu de la gestion du stress induit par la maladie
Notre parti pris est de considérer la maladie (et son annonce) comme un psychotraumatisme, au même titre qu’être victime de violences.
Les traitements contribuent également à alimenter cet effet traumatique par le changement de l’apparence physique (ablation du sein, perte des cheveux, etc.), et les troubles psychologiques inhérents (culpabilité, prise de conscience des troubles cognitifs, anxiété, voire dépression).
Les conséquences sociales de la maladie peuvent également renforcer ce processus et être sources de stress permanent : isolement social et/ou professionnel, culpabilité pour sa vie personnelle et/ou professionnelle, enjeux financiers (coûts et pertes induits par la maladie), report voire abandon de projets personnels ou professionnels (grossesse, changement d’emploi, création d’entreprise, etc.) pouvant être menacés faute de visibilité sur l’avenir.
Un difficile retour au travail
Différentes raisons participent à la non reprise du travail 2 ans après le diagnostic :
- l’état de santé
- les contraintes médicales « directes » (physiques et cognitives selon les traitements et leurs effets)
Les contraintes médicales « indirectes » (anxiété, dépression, fatigue sévère)
- la situation familiale et socio-économique
- Les femmes vivant en couple reprennent moins vite le travail et plus souvent à temps partiel
Les employées sont moins enclines à reprendre le travail que les cadres (question du sens du travail, mais aussi du soutien apporté par le manager, peur de la récidive et culpabilité de faire passer la vie personnelle après la vie professionnelle, etc.)
Pourquoi la plongée ?
retrouver confiance en soi et en son corps, mais aussi en les autres comme toute activité sportive collective !
bénéficier des bienfaits de l’immersion et des apports des thérapies par l’eau : effets méditatifs, liberté de mouvements retrouvée, etc.
favoriser la maitrise de ses émotions